Après l’ivresse…
des grands soirs endiablés,
ce qui reste des attablées
quelques récipients vidés,
des miettes et du pain en sachet
ce qu’on laisse pour le matin
avant de se coucher
au petit matin blême
l’haleine imbibée
de causeries interminables
où certains
s’en vont
en des termes un peu minables
rabrouer la vieille du pignon de la rue
qui braille sa colique
que l’on a réveillée
dans les rires saouls
des attardés bucoliques.