(de la série évidemment !)
vous allez en chier…
La galerie Rodo vous présente une nouvelle œuvre de Maître Ibodo.
Dans sa nouvelle série « prolétaire de tout pays », le Maître nous insuffle le goût de l’effort et la force au travail , voici donc :
On voit nettement que le prolétaire s’assoit sur la relique chaisière sans aucune gêne. Il provoque par ce geste, la bourgeoisie bien pensante et la religion chrétienne…
C’est très fort !
Et une nouvelle fois est démontré ici que l’artiste ne se fou pas de nous.
L’art est à son apogée, qui fera mieux ?
L’œuvre est visible chez nous et pas ailleurs, voilà ! [1]
Aspect technique : œuvre picturante grandeur nature avec des objets inclus dedans. Le prolétaire est fourni avec (il doit être nourri et logé). C’est lui qui fait le ménage au dedans, ce qui ne s’était jamais fait auparavant (notez-le).
Aspects pratiques et précautions lors de l’achat : ne jamais contrarié le prolétaire, en aucune manière, sous peine de grève contagieuse très très virulente (le Sida à côté, c’est une rigolade !).
Galerie Rodo (hébergée gracieusement dans les locaux annexés au Maître varié)
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Tél. 0256 0900 8848 √2
Fermage du Bourg, près le prieuré.
Entre la chapelle sainte du Xe et le Carnegillaule
(parking 3000 places devant, réservation possible)
81 520 ULCÈRE LES BAINS
Note(s)
- ^ (*) attention des copies frauduleuses d’œuvres de Maître Ibodo circulent de par le monde ! Ce sont toutes des copies médiocres d’un certain Kim Jong (en fuite mais cerné dans un trou à rat bien connu). Nous savons tout Kim !!
1 De prolixe -
Vous attaquez la classe bourgeoise ! je trouve cela pas bien du tout. Vous devez changer vos propos tout de suite ! Sinon nous vous briserons, vilain petit bonhomme…
2 De Kim -
Mairie de la Terre ( Terre )
Cher Maître étalon,
je me trouve actuellement avec les prolétaires de tous pays !
Et nous sommes passablement avinés !
Ici, votre dernière œuvre est acclamée jusqu'au délire. Des effigies d'Alain Minc sont foulées au pied, au son de l'Internationale,
tandis que des méchouis éclatent un peu partout.
Tout ce qu'on trouve comme balais et chaises blanches à paille volent dans la nuit comme des fétiches.
Parfois nus comme des vers, ils brandissent des balayettes, et ce soir tout le monde s'appelle Pascal ou Bakounine, Arlette ou Muscade,
quelqu'un crie « Christine Limosinot » ! c'est le signal, c'est le défi, c'est l'alarme, le sol bouge sous nos pieds, la glaise est ardente,
un espoir cicatrise sur les visages fous, le fer est entre les dents, des enfants maigres font des rondes dérangeantes,
il faut retrouver l'hacienda (*), et construire dans la lumière, le ciel et la terre, bouger, savoir la dictée de Mérimée, et adorer l'immeuble.
Il faut adorer le reste de la vie.
La pulpe. Le jus noir. Tout le menu fretin.
Cordialement
Kim le naturel
Itinérant stabile
(*) voir les situationnistes.