– forêt –

230806-191602 - Durée : 1h21’26

Paroles du début :

De l’envers de l’endroit. Ironie du sort, que faisons-là ?
Que faisons-là ?
Que dites-vous ? Que fait-on là ?
Euh, fatiguez ?
Encore à l’envers de l’endroit du chemin, idéalement parcouru au début, etc., etc. Avancement devenu tentaculaire, à cause d’une fatigue ; les feuilles de chêne rouge, au-dessus de nous, d’un chêne rouge, les feuilles tombées au sol, grosses feuilles énormes…
Avancement ! De l’idée de ces discours, de ces récits, est de tenter de capter l’instant en n’y réussissant pas tout le temps, voire presque jamais ; capter ce que l’on perçoit au creux d’une forêt, après, pendant, plutôt, une marche improvisée sur des chemins, tracés, préétablis et parfois non, en traversant le sous-bois de part et d’autre, dans tous les sens, en dehors du chemin préétabli au début de l’idée de ces discours, varier sans cesse ; tenter de capter l’indéterminé, ce que l’on ignore, ce que vous voudrez bien percevoir, exprimer ; s’exprimer à travers cette perception, voir comment ça fait ; vivre cette expérience, etc., voilà tout le processus dont il s’agit ! Rien de particulièrement original. Je viens de passer de sur… par-dessus une limace recroquevillée sur elle-même, faisant un petit rond, j’ai failli marcher dessus, elle dormait peut-être comme un chat, le fait recroquevillé sur lui-même, c’est amusant ! […]

Transcription brute de la voix (texte non corrigé) : 230806-191602.rtf