– forêt

230710-212412 - Durée : 55’08

Extrait du début :

De l’envers de l’endroit, en dehors du chemin originel parcouru pour raconter tout ceci, la forêt d’à côté, qui aujourd’hui nous est venue à travers une discussion avec un autre que moi ; de ces perceptions, études, conceptions, que l’on faisait (élaborait), à propos des êtres qui nous habitent, ces formes infimes que l’on dit microbiennes, virales, on s’est aperçu que certains rongeurs, des rarts ou les souris, infectées par certaines bactéries ou virus, on ne sait plus trop bien, avaient tendance à prendre des risques, aller vers des endroits plus propices à une attaque d’un rapace, qu’il les aptes et les mange ; ils devenaient plus téméraires ; et seuls ceux infectés par la chose virale osaient ce genre d’attitude, les autres étaient plus timides. Mêmes phénomènes constatés auprès de meutes de loups, en analysant la qualité de leur structure, au niveau sanguin, de leurs excréments, on s’apercevait aussi qu’ils étaient infectés par des virus identiques. Quand un loup était plus téméraire qu’un autre devenait en général, le chef d’une meute ; ceux-là étaient infectés par certaines variétés virales et non pas les autres, plus timides, aussi ! […]

  • « Et si nos dictateurs étaient infectés par des virus du même ordre ? Qui serait le meneur, dans l’histoire : le dictateur humain ou le virus qui le contamine ? »
  • Autre question qui turlupine l’esprit : « pourrons-nous un jour prélever un bout du cadavre de ces tortionnaires, pour tenter d’extraire une pareille présence virale ? » Cette éventualité amène à une peur, une crainte, celle de ne plus se sentir l’espèce dominante de ce monde, ce leurre étonnant, ne trouvez-vous pas ?

Extrait de la fin :

… vacille s’éteint et se rallume, au fil des millénaires, avec une diversité à (après) chaque extinction d’espèce sans cesse accrue ; on constate cela, le règne du vivant est loin de s’éteindre, pour l’instant. Il est mué par des forces invisibles à notre conscience, c’est certain, qui se conjuguent de telle manière, avec une telle force, dont nous n’imaginons même pas la teneur ; et notre agitation en est la conséquence. Notre perception, notre parole s’élabore à cause de cette histoire permanente, cette information, qui nous agite en permanence, et nous permettent d’élaborer à travers un langage, un certain nombre d’informations avec ses mots, ce discours… ce traversement de la forêt, et tous ces discours, parce qu’on ne sait pas pourquoi on dit ça, on va s’arrêter là, tout simplement !

Transcription brute de la voix (texte non corrigé) : 230710-212412.rtf