– forêt

230630-205123 - Durée : 1h04’34

Extrait du début :

De l’envers de l’endroit du chemin habituellement pris au début du discours que l’on émit…
(une machine roulante passe)
… pour dire hors… pour dire haut et cours cette idée ingrate des choses que l’on entend et qu’on ne sait trop reprendre, étendre, inscrire, diffuser ; on ne sait quelle drôle d’idée l’on reçoit, comment l’on perçoit ; « où va-t-on ainsi ? » me dit-on, de plus, de moins que les autres, quel intérêt a-t-on de dire les choses ainsi ? Cette façon d’être, cette façon de mettre, et tous les discours qui vont avec ; voilà !
(au loin, une tourterelle roucoule)
Hein, ce soir, voulez-vous parler de quoi ?
Il fait bien frais, ça fait du bien, ça revigore ; on a rajouté une couche de plus aux habits habituellement mis, depuis le début du discours, du chemin, à l’envers de l’endroit de ce que l’on commença, voilà, c’est dit !
Mais encore ?
Ah, cela ne me vient pas à l’esprit…
Vous aviez une idée tantôt ?
Que disais-je ? En effet, que disais-je ? On continue le chemin à l’envers de l’endroit à l’opposé du cheminement, comme une symétrie que l’on commence, pour épouser une autre vie ; un autre commencement, mais celui-là, à l’envers, en préparant la chose à partir de la fin, partir enfin, pour revenir.…
C’est une idée, c’est une idée… mais ce n’est pas… ce n’était pas tout à fait cela, ce vous disiez tantôt ?
Vous croyez ?
Oui ! vous aviez rapporté quelques stratagèmes au creux de votre esprit, que vous vouliez tourmenter.
Mon esprit ? Tourmenté ?
Eh oui, souvenez-vous !
Mais que disais-je ?
Vous vous adressiez à autrui, vous disiez des choses fort sensées d’ailleurs…
Il ne s’agit pas de cela ?
(il indique à son esprit une chose que nul ne saura)
Non non non… après avoir quitté la personne à qui vous vous adressiez, entre les deux, la personne quittée et l’accès à ce chemin, il y eut un entre-deux, et dans cet entre-deux, vous aviez convenu d’aborder ce sujet ?
(une trace de ce souhait réside au creux de sa mémoire)
Ah ! cela ne me revient plus ? Je conçois que j’ai eu cette idée, mais laquelle, il y en a tant qui vous viennent en tête, qu’on ne sait choisir ?
C’est vrai ! Mais réfléchissez, cela va vous revenir ?
On va essayer, oui !
Tombez, écartez-vous du chemin, égarez-vous… Eh, dans ce petit malheur du moment, y trouver le prétexte d’un souvenir.
Pourquoi vous me dîtes ça ? […]

(Transcription de la voix à terminer)