- forêt -

230706-200118 - Durée : 55’08

Extrait du début :

(Chant joyeux, au début !)

0'45
De l’envers de l’endroit, du chemin venu d’autrefois, on l’a contourné, celui au début que l’on prit pour raconter tout ceci ; on y revient à celui-là où l’on trouva beaux les méandres de celui-ci, le chemin torturé élégamment ; un oiseau nous a accueillis à l’entrée, de son chant élégant, il nous souhaitait la bienvenue. Nous avançons dans le silence, pour l’instant ; nous disions « chemin appétissant » avec ses plates-bandes de pervenches maintenant défleuries, puisque l’été arrive ; des petits ajoncs de chaque côté indiquent une humidité par ici, une humidité récurrente d’où la présence de cette petite plante.
(bruissement bref d’un moucheron)

3'01
Aujourd’hui, la chaleur s’installe, demain il fera encore plus chaud, amenant dans quelques jours un orage, conséquences de la chaleur. Nous rentrons dans une période qui risque d’être plus chaude que d’habitude ; il faudra s’y faire à ces bouleversements dans nos habitudes. Plus nous grandissons, plus nous nous apercevons que la planète est finie, pas si grande que ça ! D’immenses feux de l’autre côté de l’océan nous renvoient par les vents, ces fumées, assombrissant le ciel et apportant quelques poussières. On voit bien que la planète est ronde et qu’un vent y tourne tout autour dans des méandres étonnants, bouleverse les entendements communs. […]

Extrait de la fin :

[…] Nous sommes peu de choses ! Et toute notre technologie, comme la petite machine enregistreuse qui mémorise notre parole, qui peut paraître lamentable, fera partie de cet engloutissement…(l’oiseau ajoute des remarques…)
Qui peut réécouter (un) pareil amoncellement de paroles peu réjouissantes ?
(l’oiseau pris au dépourvu se tait un instant)
Hein ! dites-le-moi ? Celui qui entendra ce que l’on raconte, qu’en fera-t-il de ce discours ? Se posera-t-il les mêmes questions que le beau parleur qui sévit au-dedans de la mémoire, et qui au jour où l’on entendra ce discours, n’existera probablement plus, englouti par les choses de la vie dans son recommencement perpétuel où rien ne se perd, tout s’éparpille et se recombine ?
Voilà, voilà, voilà, voilà…

Transcription brute de la voix (texte non corrigé) : 230706-200118.rtf